AJUSTEMENT ALTIMÉTRIQUE D’UN CHEMINEMENT AU TACHÉOMÈTRE (l.m.)
Voir -10,6-.
AJUSTEMENTS PLANIMÉTRIQUES D’UN CHEMINEMENT AU TACHÉOMÈTRE (l.m.)
Voir AJUSTEMENT ANGULAIRE D’UN CHEMINEMENT -10,7- et AJUSTEMENT EN ABSCISSES ET ORDONNÉES D’UN CHEMINEMENT -10,7-.
BRIGADE TACHÉOMÉTRIQUE (l.f.) d’un LEVER TACHÉOMÉTRIQUE.
Elle assure, sous la responsabilité d’un CHEF DE BRIGADE TACHÉOMÉTRIQUE, les fonctions suivantes :
* Organisation du lever, mise en place des PORTE-MIRES -1,1- ou PORTE-PRISMES -1,1-, par le chef de brigade;
* Rédaction des CROQUIS TACHÉOMÉTRIQUES de terrain, par le CROQUISEUR, ou par le chef de brigade lui même;
* Observations au TACHÉOMÈTRE -7,1-, par l’OPÉRATEUR DE TACHÉOMÉTRIE;
* Enregistrement des mesures sur le CARNET D’OBSERVATIONS, par le SECRÉTAIRE DE TACHÉOMÉTRIE ou par l’opérateur lui-même, ou sur le CARNET ÉLECTRONIQUE D’OBSERVATIONS.
Avec un TACHÉOMÈTRE ÉLECTRONIQUE -7,1-, la brigade se compose d’un chef de brigade tachéométrique qui assume les rôles du porte-prismes et du croquiseur, et d’un opérateur de tachéométrie qui procède aux observations et aux enregistrements sur le carnet électronique d’observations.
CANEVAS DE DÉTAIL (l.m.)
Ensemble des stations D’UN CHEMINEMENT TACHÉOMÉTRIQUE servant au LEVER DES DÉTAILS -1,1-, généralement par RAYONNEMENTS. Voir :
– RAYONNEMENT PLANIMÉTRIQUE -3,8-;
– RAYONNEMENT EN NIVELLEMENT DIRECT -4,22-;
– RAYONNEMENT EN NIVELLEMENT INDIRECT -4,32-.
Le canevas de détail s’appuie sur le CANEVAS POLYGONAL -5,1-.
CARNET D’OBSERVATIONS (l.m.)
Carnet à tableaux adaptés au TACHÉOMÈTRE -7,1- utilisé, sur lequel les observations sont notées.
CARNET ÉLECTRONIQUE D’OBSERVATIONS (l.m.)
Ensemble d’enregistrements électroniques des observations faites au moyen d’un TACHÉOMÈTRE ÉLECTRONIQUE -7,1-.
CHEF DE BRIGADE TACHÉOMÉTRIQUE (l.m.)
Agent responsable d’une BRIGADE TACHÉOMÉTRIQUE
CHEMINEMENT PRINCIPAL TACHÉOMÉTRIQUE (l.m.)
CHEMINEMENT TACHÉOMÉTRIQUE dans lequel on stationne tous les sommets, et dont on connaît les coordonnées et les ALTITUDES -1,3- des points de départ et de fermeture: CHEMINEMENT ENCADRÉ -3,8-et CHEMINEMENT DE NIVELLEMENT ENCADRE -4,1-.
Il peut être exécuté:
* soit en MODE GONIOMÉTRIQUE -8,1- (voir ORIENTATION GONIOMÉTRIQUE -3,5-) ;
* soit en MODE DÉCLINÉ (voir DÉCLINAISON D’UN TACHÉOMÈTRE).
Pour chaque côté, on mesure:
– le gisement direct et le gisement inverse,
– la DISTANCE STADIMÉTRIQUE directe et la distance stadimétrique inverse,
– les angles d’INCLINAISON -4,3- direct et inverse ou les DÉNIVELÉES -1,3- directe et inverse.
On compare entre elles les mesures directes et inverses et on prend la moyenne
pour le calcul du cheminement.
CHEMINEMENT SECONDAIRE TACHÉOMÉTRIQUE (l.m.)
CHEMINEMENT TACHÉOMÉTRIQUE dans lequel un sommet sur deux seulement est stationné ; ce type de cheminement, qui s’appuie généralement sur deux CHEMINEMENTS PRINCIPAUX TACHEOMÉTRIOUES, doit être effectué nécessairement en MODE DÉCLINÉ (voir DÉCLINAISON D’UN TACHÉOMÈTRE).
CHEMINEMENT TACHÉOMÉTRIQUE (l.m.)
Cheminement dont les mesures d’ANGLES HORIZONTAUX, d’ANGLES VERTICAUX -1,3- ou de DÉNIVELÉES -1,3-, et de DISTANCES STADIMÉTRIOUES ont été effectuées au TACHÉOMÈTRE -7,1-.
COTE BLEUE (l.f.)
Altitude (à l’origine écrite en bleu sur le CARNET D’OBSERVATIONS) de L’AXE DES TOURILLONS -3,1- d’un TACHÉOMÈTRE -7,1-.
COTE NOIRE (l.f.)
Altitude (à l’origine écrite en noir sur le CARNET D’OBSERVATIONS) au sol d’une station de TACHÉOMÈTRE -7,1-.
CROQUIS TACHÉOMÉTRIQUE (l m.)
Croquis effectué sur le terrain même, par le CROQUISEUR sur une PLANCHETTE À CROQUIS -7,1-.
Le croquis, fait à main levée, comporte :
* les lignes de la planimétrie, chaque point levé est marqué d’une croix accompagnée de son numéro d’ordre.
* les LIGNES CARACTÉRISTIQUES DU TERRAIN -11,2-: LIGNES BLEUES -11,2- de thalweg, LIGNES ROUGES -11,2- de crêtes, LIGNES DE CHANGEMENT DE PENTE -11,2- ; chaque point levé étant comme pour la planimétrie, marqué d’une croix accompagnée de son numéro d’ordre.
* Les stations de planimétrie et de nivellement qui sont entourées d’un petit cercle avec leur numéro.
CROQUISEUR (n.m.)
Dans une BRIGADE TACHÉOMÉTRIQUE, agent chargé d’effectuer les CROQUIS TACHÉOMÉTRIOUES Complétés par les numéros d’ordre des stations et des points rayonnés, notés sur le CARNET D’OBSERVATIONS. Cette fonction est souvent remplie par le CHEF DE BRIGADE TACHÉOMÉTRIQUE lui-même
DÉCLINAISON D’UN TACHÉOMÈTRE (l.f.)
Action de DÉCLINER UN TACHÉOMÈTRE.
Lorsqu’il s’agit d’un DÉCLINATOIRE DE TACHÉOMÈTRE -7,1- fixé sur l’ALIDADE -3,l-, l’opération consiste :
* à stationner un point connu S (xS, yS), à viser un point connu A (xA, yA), à calculer le GISEMENT DE LA DIRECTION -3,5- :
* à tourner l’alidade au moyen du MOUVEMENT PARTICULIER -3,1- jusqu’à lire sur le LIMBE -3,1- en position CERCLE DIRECTEUR -3,3-, l’angle GSA.
* au moyen du MOUVEMENT GÉNÉRAL -3,l-, à tourner l’ensemble limbe alidade jusqu’à bissecter A, la graduation zéro du limbe est alors dans la direction des ordonnées du QUADRILLAGE -1,1-.
* au moyen du MOUVEMENT PARTICULIER -3,l-, à tourner l’alidade jusqu’à ce que L’AIGUILLE AIMANTÉE -7,1- soit entre ses repères, et noter la lecture L correspondante. (Ex: L = 395,40 grades, l’angle de DÉCLINAISON MAGNÉTIQUE -3,5- rapporté au quadrillage est alors d’ = 400 – 395,40 = 4,60 grades). Cet angle est considéré comme constant dans une zone de lever restreinte, à la VARIATION DIURNE DE LA DÉCLINAISON MAGNÉTIQUE près.
La STATION DE DÉCLINAISON DE TACHÉOMÈTRES doit être choisie en un point central par rapport à la zone à lever, non soumis à une déviation locale de l’aiguille aimantée. Il y a intérêt a vérifier qu’on obtient la même lecture L en se plaçant en une station S’, située sur l’alignement SA, pour laquelle le gisement calculé GSA est conserve.
DÉCLINER UN TACHÉOMÈTRE (l.v.)
Orienter le GONIOMÈTRE -3,l- d’un TACHÉOMÈTRE -7,1- à l’aide d’un DÉCLINATOIRE -3,1- suivant l’axe des ordonnées du QUADRILLAGE -1,1-.
Voir DÉCLINAISON D’UN TACHÉOMÈTRE.
DÉNIVELÉE AU TACHÉOMÈTRE (l.f.)
DÉNIVELÉE -3,1- obtenue grâce aux fonctions ÉCLIMÈTRE ou CLISIMÈTRE -4,31- et STADIMÈTRE -2,3- d’un TACHÉOMÈTRE -7,1-.
Avec certains appareils à ANGLE STADIMÉTRIQUE VARIABLE -7,1- en fonction de l’inclinaison i de la lunette, la dénivelée est lue directement sur la MIRE TACHÉOMÉTRIQUE -7,1-.
Avec les appareils à ANGLE STADIMÉTRIQUE CONSTANT -7,1-, la dénivelée est calculée en fonction de le DISTANCE STADIMÉTRIQUE Ds et de l’inclinaison i de la visée par l’une des formules:
Dh = Ds sin i.cos i
Dh = Dh tan i
Avec les TACHÉOMÈTRES ÉLECTRONIQUES -7,1-, les dénivelées sont calculées à partir de la distance et de l’angle d’inclinaison et peuvent être affichées.
De plus, pour une construction verticale (immeuble par exemple), la combinaison d’une distance mesurée au pied de l’édifice et d’un angle d’inclinaison mesuré en continu sur la verticale au-dessus de ce point, permet de déterminer les dénivelées de points en hauteur, sans avoir à y porter le prisme réflecteur (tracking).
DISTANCE STADIMÉTRIQUE (l.f.)
Distance obtenue en divisant l’intervalle « l » intercepté sur une mire verticale, entre les deux TRAITS STADIMÉTRIQUES -7,1- d’une LUNETTE STADIMÉTRIQUE -7,1-, par l’ANGLE STADIMÉTRIQUE -7,1- a S de cette lunette.
Symbole : DS
DISTANCE TACHÉOMÉTRIQUE (l.f.)
Distance obtenue au moyen d’un :
* TACHÉOMÈTRE -7,1- en utilisant sa fonction STADIMÈTRE -2,3-. Voir DISTANCE STADIMÉTRIQUE,
* TACHÉOMÈTRE ÉLECTRONIQUE -7,1- en utilisant le DISTANCEMÈTRE -2,4- incorporé.
Les distances sont calculées à volonté suivant la pente ou horizontalement et peuvent être affichées si besoin est, en continu pour affiner une implantation (tracking).
LEVER TACHÉOMÉTRIQUE (l.m.)
LEVER TOPOGRAPHIQUE -1,1-, généralement à grande échelle, exécuté à l’aide d’un TACHÉOMÈTRE -7,1-.
MESURAGE STADIMÉTRIQUE (l.m.)
Procédé qui consiste à mesurer une distance grâce à la fonction STADIMÈTRE -2,3- d’un appareil. Voir DISTANCE STADIMÉTRIQUE.
MODE DÉCLINÉ (l.m.)
Procédé de détermination du GISEMENT D’UNE DIRECTION -3,5- au TACHÉOMÈTRE -7,1-. On assure d’abord la DÉCLINAISON DU TACHÉOMÈTRE à la STATION DE DÉCLINAISON. Le gisement d’une direction en une station quelconque est alors égal à la LECTURE AZIMUTALE -3,3-, éventuellement corrigée de la VARIATION DIURNE DE LA DÉCLINAISON MAGNÉTIQUE.
NOMBRE GÉNÉRATEUR (l.m.)
Terme tombé en désuétude, synonyme de DISTANCE STADIMÉTRIQUE.
Symbole : g
OPÉRATEUR DE TACHÉOMÉTRIE (l.m.)
Technicien assurant la manipulation du TACHÉOMÈTRE.
PIQUETAGE (n.m.)
Opération consistant à PIQUETER.
PIQUETER (v)
Voir -1,1-. Matérialiser les sommets d’un CHEMINEMENT TACHÉOMÉTRIQUE, par des piquets. Chaque piquet doit donner lieu à un CROQUIS DE REPÉRAGE -1,1-.
POINT DE DÉTAIL (l.m.)
Point du terrain, généralement matérialisé par un objet (ou détail topographique) que l’on lève à partir d’un POINT DE STATION, dit quelquefois POINT PRINCIPAL -7, 2- On dit aussi POINT JETÉ. Symb : J1, J2, J3 ou M1, M2, M3…
POINT PRINCIPAL (l.m.)
Point stationné ou visé pour lever les POINTS DE DÉTAIL -1,1-. C’est en général, le sommet d’un CHEMINEMENT TACHÉOMÉTRIQUE.
SECRÉTAIRE DE TACHÉOMÉTRIE (l.m.)
Aide notant sur le CARNET D’OBSERVATIONS les lectures effectuées par l’OPÉRATEUR DE TACHÉOMÉTRIE. Cette fonction, souvent remplie par l’opérateur lui-même, a disparu avec l’usage du TACHÉOMÈTRE ÉLECTRONIQUE -7,1-.
STATION DE DÉCLINAISON D’UN TACHÉOMÈTRE (l.f.)
Voir DÉCLINAISON D’UN TACHÉOMÈTRE.
TACHÉOMÉTRIE (n.f.)
Ensemble des procédés utilisés pour l’établissement des plans topographiques à l’aide du TACHÉOMÈTRE -7,1-.
La tachéométrie permet simultanément d’établir le CANEVAS DE DÉTAIL, en s’appuyant sur le CANEVAS POLYGONAL -5,1-, et de procéder au LEVER DES DÉTAILS -1,1-.
VARIATION DIURNE DE LA DÉCLINAISON MAGNÉTIQUE (l.f.)
La déclinaison magnétique varie selon l’heure de la journée. Elle est maximum vers 14 h UT et son amplitude est variable suivant le mois de l’année. Les valeurs de cette variation diurne sont fournies par un tableau. Pour remédier à l’effet de cette variation diurne de déclinaison magnétique, lorsqu’on DÉCLINÉ LE TACHÉOMÈTRE, il y a lieu de tenir compte de la correction obtenue par différence sur ce tableau.
Voir VARIATION DE LA DÉCLINAISON MAGNÉTIQUE -3,5-