Orientation en mode goniométrique
Orientation en mode décliné (ou magnétique)
Orientation en mode gyroscopique
Pour l’orientation en mode astronomique : voir -3,6-.
ANGLE AZIMUTAL OU ANGLE HORIZONTAL (l.m.) Angle dièdre mesuré dans le SENS DIRECT TOPOGRAPHIQUE -1,1-formé par les deux demi-plans contenant chacun la VERTICALE du point de station et une DIRECTION visée.
Symb : À ou a
BASCULEMENT DE LA LUNETTE (l.m.)
Action de faire basculer la lunette autour de l’AXE SECONDAIRE -3,1- d’un THÉODOLITE -3,1- ou d’un TACHÉOMÈTRE -7,1-.
BISSECTER (v )
Voir POINTÉ FAR BISSECTION
CERCLE À GAUCHE, CERCLE À DROITE (l.m.)
Un THÉODOLITE -3,1- est dit dans la position cercle a gauche, lorsque le CERCLE VERTICAL – 4,31 – se trouve à gauche de la lunette pour l’opérateur s’apprêtant à effectuer une visée (oeil de l’opérateur près de l’oculaire de la lunette). Définition analogue pour cercle à droite.
Symb : Cercle à gauche : C.G. Cercle à droite : C.D.
L’opération qui permet de passer de la position cercle à gauche à la position cercle à droite et inversement est le DOUBLE RETOURNEMENT.
CERCLE DIRECTEUR (l.m.)
Position soit droite, soit gauche du cercle vertical dans laquelle, pour une visée horizontale, on lit :
* 0 si le cercle vertical est gradué en ANGLES D’INCLINAISON.
* 100 grades si le cercle vertical est gradué en ANGLES ZÉNITHAUX ou ANGLES NADIRAUX.
Voir la définition de ces angles verticaux en -4,31-.
DÉFAUT DE PARALLAXE DANS UNE LUNETTE (l.m.)
Voir PARALLAXE DANS UNE LUNETTE.
DOUBLE RETOURNEMENT (l.m.)
Avec un THÉODOLITE -3,1- , mode opératoire qui consiste à POINTER un objet dans deux positions du CERCLE VERTICAL -4,31- ( CERCLE À GAUCHE , CERCLE À DROITE ), ce qui implique un PIVOTEMENT de l’ALIDADE -3,1- de 200 grades autour de l’AXE PRINCIPAL -3,1(premier retournement) et un BASCULEMENT DE LA LUNETTE autour de l’AXE SECONDAIRE -3,1- (deuxième retournement).
Ce mode opératoire élimine deux ERREURS SYSTÉMATIQUES -1,4- dans la mesure des ANGLES AZIMUTAUX :
* le défaut de COLLIMATION HORIZONTALE -3,4-,
* le défaut de TOURILLONNEMENT -3,4-, et permet dans la mesure des angles verticaux d’effectuer la CORRECTION D’INDEX DE LIMBE VERTICAL -4,32-.
FLAMBOIEMENT (n.m.)
Tremblement de l’image vue dans une lunette, dû aux effluves de l’atmosphère provoquées par des couches d’air à températures différentes
LECTURE AZIMUTALE (l.f.)
Lecture relative à une direction de visée que l’on fait sur le LIMBE d’un CERCLE HORIZONTAL -3,1- d’un GONIOMÈTRE -3,1-
Symb : LM ou LAM (lecture relative à AM)
LS ou LSA (lecture relative à SA)
LECTURE ÉLECTRONIQUE (l.f.)
Dans certains types d’instruments modernes, lecture sur le LIMBE -3,1- l’aide d’un système électronique. L’enregistrement en mémoire est possible directement sans intervention humaine.
MISE AU POINT DE L’OCULAIRE (l.f.)
Action d’agir sur le tirage de l ‘OCULAIRE -3,1- de manière à obtenir une image nette des traits du RÉTICULE -3,1- située au punctum remotum de l’opérateur (c’est-à-dire à l’infini si la vue est normale).
La mise au point de l’oculaire s’effectue avant la MISE AU POINT DE LA LUNETTE en dirigeant la lunette vers le ciel ou en plaçant une feuille de papier blanc devant l’objectif de la lunette.
MISE AU POINT DE LA LUNETTE (1.f.)
Action d’amener l’image donnée par l’OBJECTIF -3,1- de la lunette dans le plan du RETICULE -3,1- par déplacement de la lentille divergente interne. Cette opération doit être effectuée après la MISE au point DE L’OCULAIRE. La mise au point correcte de la lunette élimine La PARALLAXE
PAIRE DE SÉQUENCES (l.f )
(Tol) Association de deux SÉQUENCES successives avec décalage de l’origine du LIMBE, retournement de la lunette et inversion du sens d’observation. Par extension, la paire est aussi la valeur moyenne des résultats obtenus dans chaque séquence. Voir DOUBLE RETOURNEMENT et CERCLE À GAUCHE, CERCLE À DROITE.
PARALLAXE DANS UNE LUNETTE (l.f.)
Défaut qui se manifeste par un déplacement de la position apparente de l’image d’un objet, donné par l’OBJECTIF -3,1-, par rapport aux traits du RÉTICULE -3,1- lors du déplacement de l’oeil de l’observateur.
Ce déplacement résulte du fait que le plan de l’image ne coïncide pas avec le plan du réticule, donc que la MISE AU POINT DE LA LUNETTE n’est pas correcte.
PIVOTEMENT (n.m.)
Action de faire tourner l’ALIDADE -3,1- d’un GONIOMÈTRE -3,1- autour de son AXE PRINCIPAL -3,1-.
POINTAGE (n.m.)
Action de diriger l’AXE DE VISÉE -3,1- d’une lunette sur un point à observer.
POINTÉ (n.m.), POINTÉ EN AZIMUT (l.m.)
* POINTÉ : Mise en coïncidence d’un trait du RÉTICULE -3,1- avec l’objet visé.
* POINTÉ EN AZ}MUT : Mise en coïncidence du trait vertical du RÉTICULE -3,1- avec l’objet visé.
POINTÉ PAR BISSECTION (l.m.)
Dans un instrument d’observation, mise en coïncidence d’un trait du RÉTICULE -3,1- avec l’axe géométrique de l’objet visé.
POINTÉ PAR COÏNCIDENCE (l.m.)
Dans un instrument d’observation, mise en coïncidence aussi exacte que possible de deux images : celle d’un trait du RÉTICULE -3,1- et celle du point visé lorsque les dimensions de celui-ci sont à peu près de l’épaisseur du trait.
POINTÉ PAR ENCADREMENT (l.m.)
Pointé effectué au moyen des deux traits parallèles verticaux de certains RÉTICULES -3,1- de façon à encadrer symétriquement l’objet visé.
RÉDUCTION D’UNE SÉQUENCE (l.f.)
Action de modifier les lectures d’une SÉQUENCE, en réduisant la lecture à zéro sur la RÉFÉRENCE.
Voir exemple à SÉQUENCE.
RÉFÉRENCE D’UN TOUR D’HORIZON (l.f.)
Point visé privilégié d’un TOUR D’HORIZON, choisi éloigné et facile à pointer en azimut, sur lequel on effectue les lectures initiales et de fermeture de toutes les SÉQUENCES.
abréviation : REF
RÉITERATION (n.f.)
Méthode de mesure d’ANGLES AZIMUTAUX dans laquelle on change l’origine du LIMBE -3,1- entre les différentes SÉQUENCES.
D’une séquence a la suivante, on effectue en outre le DOUBLE RETOURNEMENT et on inverse le sens de rotation.
Exemple de réitération à 4 séquences avec un instrument à double index explorant deux parties diamétralement opposées du limbe, (« DOUBLE VERNIER » -3,1-) :
origine | cercle | sens de rotation |
0 | CG | –> 1ère paire de séquence |
100 | CD | <– |
50 | CG | –> 2ème paire de séquence |
150 | CD | <– |
RÉPÉTITION (n.f.)
Méthode de mesure d’ANGLE AZIMUTAL, qui consiste à additionner la valeur de l’angle mesuré sur le LIMBE -3,1- en solidarisant et désolidarisant successivement le limbe de l’alidade (alternance du MOUVEMENT GÉNÉRAL et du MOUVEMENT PARTICULIER -3,1-), A faire deux lectures seulement, l’une L1 au début, l’autre l2 à la fin des opérations, et à diviser la différence de ces deux lectures par le nombre n d’opérations.
Si a est l’angle à mesurer :
K nombre entier. Cette méthode, assez peu usitée, nécessite l’emploi d’un GONIOMÈTRE RÉPETITEUR -3,1-.
SÉQUENCE (n.f.)
(Tol) Ensemble de n + 1 lectures effectuées au THÉODOLITE -3,1- en une même station sur n directions différentes avec :
* une même origine du LIMBE -3,1-,
* une même position du CERCLE VERTICAL -4,31- par rapport à la lunette,
* un contrôle de fermeture sur la référence REF,
* une répartition de l’ÉCART DE FERMETURE ANGULAIRE -3,4- sur les diverses composantes de la séquence.
Ces lectures sont toujours réduites à zéro sur la référence: RÉDUCTION D’UNE SÉQUENCE.
Exemple : Séquence à n = 5 visées.
Points visés | Lectures Grades | Correction Grades | Lectures réduites |
REF (1)
A (2) B (3) C (4) D (5) REF (6) |
0,0108
48,3527 130,1248 208,2414 328,5624 0,0118 |
-0,0108
-0,0110 -0,0112 -0,0114 -0,0116 -0,0118 |
0,0000 8,3417 130,1136 208,2300 328,5508 400,0000 |
L’ÉCART DE FERMETURE ANGULAIRE DE LA SÉQUENCE -3,4- est :
0,0118 – 0,0108 = +0,0010 grades.
On répartit l’écart de fermeture de façon égale entre les points visés : Voir colonne « correction » ci-dessus On peut aussi apporter aux lectures sur A, B, C et D la correction obtenue en prenant la moyenne arithmétique -0,0113 grades, des corrections sur les lectures initiale et finale sur la référence REF.
TOUR D’HORIZON (l.m.)
l) Inspection ou examen rapide d’un lieu, d’un panorama.
2) Opération géodésique ou topométrique faite au THÉODOLITE -3,1- par laquelle on mesure a partir d’un REPÈRE DE STATION -3,2- dans un sens déterminé, les ANGLES AZIMUTAUX que font les directions issues du point de station vers les points visés.
3) Selon la RÉGLEMENTATION CONCERNANT LES TOLÉRANCES -1,4- le tour d’horizon est le résultat final de la combinaison des observations azimutales – SÉQUENCES – en une même station, rapportées à une même RÉFÉRENCE, et ramenées sur cette référence à une même valeur.
Les combinaisons classiques pour un instrument à DOUBLE VERNIER -3,1- sont :
* pour une PAIRE DE SÉQUENCES, p = 1 cercle à gauche, cercle à droite, origines : 0,100 grades,
* pour deux paires, p = 2 , cercle à gauche, cercle à droite, origines: 0, 100, 50, 150 grades. Voir exemple à RÉITÉRATION,
* pour quatre paires, p = 4 , cercle à gauche, cercle à droite, origines : 0, 100, 50, 150, 25, 125, 75, 175 grades.
TROIS TRÉPIEDS (MÉTHODE DES) (l.f )
Procédé ayant pour but de réduire au maximum le DÉFAUT DE CENTRAGE -3,2-. On utilise un ensemble constitue de trois trépieds identiques, un THÉODOLITE -3,1-, deux VOYANTS -3,1-, un VISEUR NADIRO-ZÉNITHAL -3,1-, tous à EMBASE DÉBOÎTABLE -3,1- et à CENTRAGE FORCÉ -3,2-.