BASE D’ÉTALONNAGE (l.f.) (cadastre) Distance connue avec une grande Précision -1,4-, limitée par des repères ponctuels alignés, situés dans un plan sensiblement horizontal, servant de référence pour l’étalonnage des appareils et matériels de mesurage des distances.
BASE DE PRISES DE VUES AÉRIENNES Voir -12-
BASE GÉODÉSIOUE (l.f.) Distance entre 2 termes, mesurée avec grande précision, rattachée par triangles à un côté de la triangulation de géodésie primordiale, permettant la mise a l’échelle de ce réseau de triangles, dont on a mesuré tous les angles. La longueur d’une base géodésique est en général de 10 km environ.
BASE TOPOMÉTRIQUE (l.f.)
* Segment de droites entre deux repères A et B dont on connaît la longueur réduite à l’horizon. La mesure en A et B des angles horizontaux entre la base et un point visé M, permet d’obtenir les distances réduites à l’horizon entre A et M : Dh(AM) et entre B et M : Dh(BM).
* Côté de l’un des triangles d’une TRIANGULATION LOCALE. La mesure de la base permet la mise à l’échelle du réseau de triangles.
DISTANCE PAR MESURAGE PARALLACTIQUE (l.f.) Distance horizontale entre un point de station et le point milieu d’une stadia horizontale et perpendiculaire à la droite passant par ces deux points.
Le mesurage parallactique consiste a mesurer au point de station l’angle dièdre â formé par les deux plans verticaux passant par la station et chacun des deux voyants V1 et V2 de la station.
Si l’écartement des deux voyants est :
DISTANCE PAR VARIATION DE PENTE (l.f.) Distance horizontale obtenue entre une station et une mire verticale en donnant à la lunette d’un ÉCLIMÈTRE -4,31- ou d’un CLISIMÈTRE -4,31- deux inclinaisons différentes : on lit les deux Angles D’INCLINAISON -4,31- ou les deux PENTES -4,31- et on effectue sur la mire les deux lectures correspondantes : m1 = BM1, m2 = BM2.
Pour certains tachéomètres, la variation de pente est fixée par construction.
MESURAGE INDIRECT DES DISTANCES (l.m.) Méthode qui permet d’obtenir une distance par un calcul de figure géométrique à partir de la connaissance ou de la mesure d’une autre distance. Exemple : mesurage stadimétrique , parallactique, par variation de pente, par résolution de triangle.
Le mesurage indirect s’oppose au MESURAGE DIRECT.
Pour le mesurage stadimétrique effectué en tachéométrie voir :
* -7,1- pour l’instrumentation : tachéomètre,
* -7,2- pour les opérations tachéometriques et en particulier le mesurage stadimétrique.
Pour le mesurage stadimétrique effectué à planchette voir :
* -8,1- pour l’instrumentation,
* -8,4- pour le mesurage proprement dit.
MESURAGE PAR RÉSOLUTION DE TRIANGLE (l.m.)
Procédé de mesurage d’une longueur AM1 qui consiste à mesurer une BASE TOPOMÉTRIQUE AB et les deux angles horizontaux :
Angle A = BAM
Angle B = ABM
Ce procédé est utilisé lorsque le point M est inaccessible. Voir BASE TOPOMÉTRIQUE.
MESURAGE PAR VARIATION DE PENTE (l.m.) Voir DISTANCE PAR VARIATION DE PENTE.
MESURAGE TÉLÉMÉTRIQUE (l.m.) Procédé qui consiste à mesurer une distance au moyen d’un TÉLÉMÈTRE.
MIRE PARALLACTIQUE (l.f.) Voir STADIA INVAR.
STADIA (n.f.) Règle comportant deux VOYANTS (triangulaires ou circulaires) dont l’écartement est constant.
STADIA INVAR (l.f.) STADIA dont la constance de la distance fixée à 2,000 m, est assurée par un fil, en métal INVAR.
Elle est destinée au MESURAGE PARALLACTIQUE d’une longueur.
STADIMÈTRE (l.m.) Fonction de mesure indirecte des distances assurée suivant les types d’appareils :
* par lecture sur une mire de la longueur sous-tendue entre deux TRAITS STADIMÉTRIQUES traces sur le réticule d’une lunette (angle stadimétrique CONSTANT -7,1- ou ANGLE STADIMÉTRIQUE VARIABLE -7,1).
* par MESURAGE PAR VARIATION DE PENTE imposée instrumentalement.
* par un DIASPORAMÈTRE ou DIASTIMOMÈTRE -7,1-.
La fonction STADIMÈTRE peut également être obtenue avec un instrument non équipé de l’un des trois dispositifs spécialisés ci-dessus, par MESURAGE PAR VARIATION DE PENTE ou d’ANGLE VERTICAL sur mire verticale ou par VARIATION d’angle azimutal sur STADIA.
TÉLÉMÈTRE (n.m.) Instrument optique de mesure de distances fonctionnant sur le principe d’une résolution de triangle dont la base est dans l’appareil a l’inverse des stadimètres où elle est au point vise. On distingue :
1) Les télémètres à coïncidence,
2) Les télémètres stéréoscopiques.