FDMA :
angl. : Frequency Division Multiple Access
Définition : utilisation d’une fréquence de base qui est ensuite modulée pour chaque satellite, ainsi les fréquences des signaux transmis par les satellites sont différentes en fonction du satellite capté.
A l’origine le FDMA a été utilisé afin de limiter l’impact du brouillage, en effet les fréquences des signaux étant différents d’un satellite à l’autre il est plus difficile de brouiller l’ensemble des signaux en même temps. Seule la constellation GLONASS utilise historiquement la modulation FDMA sur ses deux premières fréquences.
Note : voir aussi CDMA.
Fichier ATX :
Définition : fichier contenant les calibrations de la plupart des antennes, fournit par l’IGS dans un format particulier appelé ATX.
FKP :
allemand : Flachen Korrectur Parameter
Définition : Type de correction surfacique transmis au format RTCM. Ces corrections sont valables sur une courte période (quelques dizaines de secondes) et localement. Elles sont décomposées afin de corriger les erreurs géométriques et les erreurs ionosphériques.
Note : utilisé par les services NRTK.
FOC
angl. : Full Operational Capability
Définition : Opérationnalité complète d’un système de navigation par satellite.
Note : Voir aussi AOC et IOC.
Fréquences des GNSS
Définition : chaque système GNSS disposent de deux à trois fréquences porteuses qui sont modulées par des codes. Plusieurs techniques de modulation sont utilisées BPSK, BOC, TMBOC, AltBOC.
Note :
-
Les informations relatives aux fréquences, codes et modulations figurent dans un document dénommé ICD (Interface Control Document) qui est propre à chaque système ;
-
Le schéma ci-dessous résume pour chaque système les fréquences, codes et modulations
Fréquences des GNSS
Définition : chaque système GNSS disposent de deux à trois fréquences porteuses qui sont modulées par des codes. Plusieurs techniques de modulation sont utilisées BPSK, BOC, TMBOC, AltBOC.
Note :
-
Les informations relatives aux fréquences, codes et modulations figurent dans un document dénommé ICD (Interface Control Document) qui est propre à chaque système ;
-
Le schéma ci-dessous résume pour chaque système les fréquences, codes et modulations
source : [ESA Navipedia, Stephan Walner, fig3]
GAGAN
angl. : Geostationary (earth orbit) Augmented Navigation
Définition : Système indien d’augmentation du GPS.
Note : Voir aussi EGNOS, MSAS, WAAS
Galileo, n.m.
angl. : Galileo
Définition : Système européen de navigation par satellite
Note : Voir aussi GPS, GLONASS, Beidou et GNSS.
GBAS
angl. : Ground Based Augmentation System
Définition : Complément terrestre d’un système de navigation par satellite.
Syn : Système d’augmentation terrestre.
Note : Voir aussi SBAS.
GDOP
angl. : Geometric Dilution Of Precision
Définition : Coefficient d’affaiblissement de la précision du résultat de positionnement instantané et de synchronisation.
Note :
-
Ce terme ne dépend que de la géométrie des satellites en visibilité et peut donc être calculé dans des buts de simulations. Une estimation de la précision du résultat de positionnement instantané est donnée par la formule suivante : PPS = GDOP UERE ;
-
Un GDOP inférieur à 5 correspond à une bonne configuration de satellites au delà de la valeur 7 les résultats deviennent instables ;
-
Voir aussi DOP.
GGSN :
angl.: Gateway GPRS Support Node
Définition : Passerelle de connexion entre le GPRS et le réseau Internet.
GLONASS
angl. : GLObal NAvigation Satellite System
Définition : Système russe de positionnement par satellite à l’échelle du globe.
GNSS
angl. : Global Navigation Satellite System
Définition : Système de navigation mondial comprenant l’ensemble de tous les systèmes de navigation par satellite et satisfaisant l’ensemble des besoins en positionnement par satellites.
Note : Voir aussi GPS, GLONASS, Galileo, Beidou
GPS
angl. : Global Positioning System
Définition : Système américain de positionnement par satellites à l’échelle du globe.
Syn. : NAVSTAR
HDOP
angl. : Horizontal Dilution Of Precision
Définition : Coefficient d’affaiblissement de la précision sur la composante horizontale du résultat de positionnement instantané.
Note : Voir aussi DOP.
ICD
angl. : Interface Control Document
Définition : Document spécifiant l’interface entre le segment spatial et le segment utilisateur d’un système GNSS.
Note : l’IS-GPS-200H est le document qui décrit le GPS.
IERS angl. :
International Earth Rotation and Reference Service Définition : Service international de la rotation terrestre (SIRT) chargé de maintenir les systèmes de référence terrestre et céleste.
IGDG
angl. : Internet Global Differential GPS
Définition : Système de localisation absolue précise par GPS, développé au Jet Propulsion Laboratory, Caltech, fondé sur des corrections issues d’un réseau GPS mondial temps réel via internet.
IGS
angl. : International GNSS Service
Définition : Service international de l’Association Internationale de Géodésie (AIG) chargé de favoriser les utilisateurs scientifiques des systèmes GNSS en fournissant des produits de haute précision tels que les éphémérides précises et les paramètres de la rotation terrestre.
IGS-RTS
Angl. : IGS Real Time Service
Définition : Le service temps-réel de l’IGS. Ce service fourni les mesures des stations IGS participantes en temps-réel (latence inférieure à 10 secondes), ainsi que des produits d’orbite et d’horloges de précision centimétrique. Ce service fait aussi la promotion des standard de diffusion des messages temps-réel.
Initialisation RTK
Définition : Phase de la méthode RTK qui consiste à résoudre les ambiguïtés entières.
Notes :
-
Selon l’algorithme de calcul utilisé cette phase se fait en statique ou en mouvement (AROF, OTF,etc.) ;
-
La durée de cette phase dépend de l’algorithme, de la distance au pivot, mais aussi du nombre d’observations (nombre de satellites, nombre de fréquences).
INMARSAT
angl. : International MARitime SATellite organisation
Définition : Organisation comprenant des satellites géostationnaires pour des applications maritimes.
Intégrité
angl. : integrity
Définition : Capacité d’un système à informer l’utilisateur d’une dégradation de performance (généralement la précision) qui peut mettre en danger son application. L’intégrité se caractérise par un « temps de réaction » (Time to alarm), un « niveau d’alarme » (Alarm limit), une « probabilité de fausse alarme » (Probability of false alarm) et une « probabilité de non-détection » (Probability of missed detection).
Note : Les valeurs de ces différents paramètres dépendent du type de mission (de l’application).
Intégrité de positionnement
angl : positioning integrity
Définition : L’intégrité est la mesure de la confiance qui peut être accordée à l’exactitude des informations fournies par un système de navigation. L’intégrité comprend la capacité du système à fournir des avertissements en temps opportun aux utilisateurs lorsque le système ne doit pas être utilisé pour la navigation.
IOC
angl. : Intermediate Operational Capability
Définition : Opérationalité partielle d’un système de navigation par satellite.
Note : Voir aussi AOC et FOC
Ionosphère
angl. : ionosphere
Définition : Zone de la haute atmosphère de la Terre, ou de certaines planètes, caractérisée par la présence de particules chargées (électrons et ions) formées principalement par photo-ionisation sous l’effet du rayonnement solaire.
Note :
Pour définir les limites de l’ionosphère, on admet que la densité électronique y est suffisante pour modifier de façon appréciable la propagation des ondes radioélectriques dans certaines gammes de fréquences.
-
L’ionosphère terrestre s’étend de 50 kilomètres environ à quelques centaines de kilomètres d’altitude ;
-
Pour des signaux radioélectriques, l’ionosphère se comporte comme un milieu dispersif. Le retard ionosphérique peut donc être mesuré en utilisant des récepteurs GPS bifréquences ;
-
Les perturbations ionosphériques sont considérées comme le poste d’erreur le plus important dans le positionnement GPS de précision.
ITRF angl. : International Terrestrial Reference Frame
Définition : Réalisation du système de référence terrestre (ITRS). La réalisation actuelle est ITRF2014. ITRS angl. : International Terrestrial Reference System Définition : système de référence terrestre de l’IERS. Ce système est en cours de normalisation ISO. Note : Pour le positionnement précis on utilise une réalisation de l’ITRS (ITRF2005, ETRS89, RGF93, etc.) en précisant l’époque c’est à dire la date de la détermination.
Latence
Définition : Grandeur en secondes qui permet de connaître le délais de transmission des données (radio, GSM, GPRS, satellite…).
Notes:
- En mode cinématique il est préférable que la latence soit inférieure à 2 secondes ;
- Bien des récepteurs permettent d’extrapoler les observations et les corrections sur une période de plus de 7 secondes mais la dégradation progressive qui en résulte peut induire l’utilisateur en erreur quant aux performances réelles.
L1
Définition : Première fréquence nominale des systèmes GPS, GLONASS
Notes :
-
La valeur de la fréquence L1 pour GPS est de 1 575,42 MHz ;
-
La valeur de la fréquence centrale de L1 pour GLONASS es1602 Mhz et chaque satellite a sa propre fréquence ;
-
La fréquence L1 GLONASS est nommé G1 dans le format RINEX ;
-
Les fréquences L1 (GPS), E1 (Galileo), B1 (Beidou) sont identiques.
L2
Définition : Deuxième fréquence nominale de GPS et GLONASS.
Notes :
-
La valeur de la fréquence L2 pour GPS est de 1227,60 MHz ;
-
La valeur de la fréquence centrale L2 GLONASS est 1602 Mhz et chaque satellite a sa propre fréquence ;
-
La fréquence L2 GLONASS est nommée G2 dans le format RINEX.
L2C
Définition : code civil mis en place sur la fréquence L2 GPS à partir du bloc IIR-M
note : on rappelle qu’auparavant le code C/A était porté par la L1 et pas la L2
L3
Définition : Troisième fréquence nominale de GLONASS.
Notes :
-
La valeur de la fréquence centrale est 1201 Mhz et chaque satellite a sa propre fréquence ;
-
La fréquence L3 Glonass est nommée G3 dans le format RINEX ;
-
L3 est aussi le nom donné à une combinaison linéaire de fréquences, dite iono-free.
L4
Définition : Combinaison linéaire de fréquences, dite geometry-free.
L5
Définition : Troisième fréquence nominale du système GPS disponible à partir des satellites de bloc II F
Notes :
-
La valeur de la fréquence L5 est de 1 176,45 MHz ;
-
L5 est aussi le nom donné à une combinaison linéaire de fréquences, dite widelane.
Leurrage
angl. : spoofing
Définition : Technique d’interférence volontaire qui consiste à émettre en direction de l’utilisateur un signal aux caractéristiques proches de celles du signal initial.
Ligne de base
angl. : baseline
Définition : Vecteur entre deux stations GNSS.
Notes :
-
Cette notion est fondamentale pour l’ensemble des techniques de positionnement relatif ;
-
Les coordonnées de la ligne de base sont définies par les différences algébriques de coordonnées de ces deux extrémités ;
-
Le terme « base » à la place de ligne de base est à proscrire.
Logsheet
Syn. : Sitelog
Définition : Fichier de suivi d’une station GNSS permanente. Nomenclature : [site_aaaammjj.log]. où : site : acronyme de la station (sur quatre caractères) aaaammjj : date d’édition du fichier avec l’année (sur quatre chiffres), suivie du mois (sur deux chiffres) et enfin le jour (sur deux chiffres)
MCS
angl. : Master Control Station
Définition : Station principale de contrôle d’un système de navigation par satellite.
Message de navigation
angl. : navigation data
Définition : Le message de navigation est constitué des données relatives aux satellites GNSS nécessaires au calcul de localisation dans un repère terrestre inhérent à l’orbite (paramètres képlériens de l’orbite, et leurs variations temporelles, biais d’horloge satellite, etc.)
Modèle ionosphérique radiodiffusé,
angl. : broadcast ionospheric model
Définition : Modèle global de correction ionosphérique dont les paramètres sont radiodiffusés par les satellites GNSS dans les données de navigation. Modèle dit de Klobuchar pour GPS et modèle Nequick pour Galileo.
Notes :
- D’autres modèles de correction sont aussi disponibles (GIM, IGS) sous forme de fichiers de STEC (Slant TEC) ou VTEC (Vertical TEC) qui existent au format IONEX ;
- Les SBAS diffusent des modèles régionaux.
Monofréquence
angl. : single-frequency
Définition : système émetteur ou récepteur avec une seule fréquence.
Note : Un récepteur GNSS monofréquence est un récepteur capable d’effectuer des mesures à l’aide d’une seule des fréquences du système GNSS (ex sur la fréquence L1 en GPS). On trouve des récepteurs mono-fréquence, multi-constellations pouvant effectuer des mesures sur le GPS, GLONASS et Beidou.
MSAS
angl. : Multi-functional tranport Satellite-based Augmentation System
Définition : Système japonais d’augmentation du GPS.
Note : Voir aussi SBAS
Multi-trajets
note : voir trajet multiple
Multifréquence
angl : multifrequency
Définition : qui a plusieurs fréquences.
Multiplexage
angl. : multiplexing
Définition : Mode particulier d’acquisition des signaux dans certains récepteurs GPS pour effectuer rapidement avec un seul canal des mesures sur plusieurs satellites.
Note : Le multiplexage est désormais une technique obsolète.
NAGU
angl : notice advisory to Galileo users.
Définition : message qui informe l’utilisateur sur les changements dans la constellation Galileo.
NANU
angl. : Notice advisory to Navstar users.
Définition : message qui informe l’utilisateur sur les changements dans la constellation GPS.
Navigation
angl. : navigation
Définition :
-
Art de conduire un véhicule à une destination donnée, par la détermination de la position, le calcul de la trajectoire optimale et le guidage par référence à celle-ci ;
-
Estimation en temps réel de la position instantanée d’un mobile effectuée à bord de ce mobile ;
-
Localisation instantanée d’un point mobile.
Note : Dans le cas du GPS, la navigation est généralement effectuée à l’aide des seules mesures de pseudo-distances.
Navigation différentielle, loc.f.
angl. : differential navigation
Définition : Localisation instantanée d’un point mobile par rapport à un point de référence.
Note : Voir aussi navigation.
NAVSTAR
angl. : NAVigation System by Timing And Ranging.
Définition : Système de navigation par repérage des temps et mesurage des distances.
Syn. : GPS
NIMA
angl. : National Imagery and Mapping Agency.
Définition : Service géographique de l’armée des Etats-Unis qui s’appelle maintenant la NGA.
Note : Voir aussi DMA, NGA
NMEA
angl. : National Marine Electronics Association.
Définition : Protocole de communication créé à l’origine pour la communication entre les instruments de navigation d’un navire. Aujourd’hui celui-ci est aussi utilisé pour transmettre des informations issues d’un GPS et notamment la position de celui-ci.
NPPK
angl.: Network Post Processing Kinématic
Définition : Méthode de positionnement cinématique basée sur l’utilisation des mesures de phase, avec un calcul en temps différé et utilisant un réseau de stations permanentes. Le pivot est alors soit une station permanente proche soit une station virtuelle générée à l’aide du réseau de stations permanentes.
Note : c’est une méthode de lever topographique centimétrique.
NRTK
angl.: Network Real Time Kinematic
franc. : temps-réel réseau
Définition : Technique de positionnement par satellite basée sur l’utilisation de mesures de phase des
ondes porteuses des signaux émis par les systèmes GNSS permettant d’obtenir en temps réel
des corrections. Ces corrections sont calculées à partir d’un réseau de stations permanentes.
Voir : RTK
NTRIP
Angl : Networked Transport of RTCM via Internet Protocol
Définition : Protocole de diffusion par internet (couche TCP/IP) d’observations de GNSS au format RTCM.
Le principe est :
- De transférer les observations de stations de références en flux continu, via Internet, vers un serveur informatique nommé « Caster » ;
- De connecter des récepteurs mobiles à ce même Caster afin qu’ils reçoivent, en flux continu, via Internet, les observations d’une de ces stations de référence. Les récepteurs mobiles peuvent alors travailler en différentiel en temps réel ;
- Un caster peut aussi diffuser les corrections issues d’un réseau de stations permanentes (cf. NTRK).
Positionnement statique
angl. : static positioning
Définition : Positionnement d’un point supposé fixe.
Notes :
-
Les positionnements les plus précis sont obtenus en mode statique ;
-
Le positionnement statique nécessite généralement des durées d’observation de quelques dizaines de minutes à quelques jours. Basé sur les mesures de phase, la durée, fonction de la longueur de ligne de base, permet une résolution plus simple des ambiguïtés entières.