- Sommaire.
- 11 Représentation cartographique
- 11.3 Termes topographiques concernant l'orographie et l'hydrographie
ADRET (n.m.) (d’après MG)
Versant montagnard expose au Sud (dans l’hémisphère Nord) ou à forte composante Sud, ensoleillé une assez grande partie de la journée ; terme alpin. Voir SOULANE. Ant. : UBAC.
AIGUILLE (n.f.) (d’après MG)
Relief extrêmement pointu. S’applique a des SOMMETS aigus en montagne, à des pointements de lave ou même à des reliefs isolés qui ne sont aigus que relativement au paysage environnant.
AMPHITHÉÂTRE (n.m.) (d’après MG)
Sorte d’hémicycle relativement répandu dans la nature. Certaines vallées commencent par des amphithéâtres tels que CIRQUES GLACIAIRES en montagne.
L’amphithéâtre MORAINIQUE d’un glacier est son VALLUM terminal, déposé à la limite de son extension vers l’aval, les stades de retrait étant jalonnés par différents arcs dont la concavité est donc inversée par rapport à celle du cirque glaciaire de tête éventuel.
ANGLE DE PENTE (l.m.)
Angle de la LIGNE DE PLUS GRANDE PENTE d’un terrain avec le plan horizontal. Ne pas utiliser l’appellation « angle de pente » pour désigner L’ANGLE D’INCLINAISON ou L’ANGLE DE SITE -4,31-.
ANTÉCÉDENCE (n.f.) (d’après MG)
Situation d’un cours d’eau (dit antécédent) dont le tracé s’est fixé avant une déformation tectonique et qui est parvenu à le conserver en dépit de cette déformation.
ANTICLINAL (n.m.)
Terme géologique désignant un pli de terrain convexe vers le ciel. On distingue des anticlinaux droits, pincés, couchés, déjetés. La forme de relief topographique qui en dérive est le MONT.
AQUEDUC (n.m.)
Conduite d’eau pouvant :
– être un canal à l’air libre,
– être un canal souterrain,
– traverser une vallée par un PONT-AQUEDUC, à tort désigné souvent par le seul mot aqueduc (Exemple : Aqueduc d’Arcueil)
AVALANCHE (COULOIR D’) (l.m.)
Relief plus ou moins en forme de creux dans lequel se déclenchent des avalanches; la construction y est en principe interdite.
BAD LANDS (n.m.)
Les bad lands (littéralement mauvaises terres) sont formés par le RAVINEMENT de terrains meubles, en général marneux ; les RAVINS et RAVINES y ont souvent plusieurs mètres de creux, le relief n’étant pratiquement constitué que de VERSANTS. Ce processus suppose des climats avec averses brutales séparées par de longues périodes de sécheresse, sur des terrains sans végétation ou à végétation très clairsemée.
BASSIN DE RÉCEPTION (l.m.)
Aire d’alimentation d’un TORRENT, située à l’amont de celui-ci et constitué en général de RAVINEMENTS convergents.
BASSIN-VERSANT (l.m.)
En un point d’une rivière, aire limitée par le contour à l’intérieur duquel l’eau précipitée se dirige vers ce point.
Ce contour est jalonné par la LIGNE DE PARTAGE DES EAUX du bassin versant.
BIEF (n.m.) (MG)
1 – Section à faible pente sur une voie d’eau naturelle ou aménagée entre deux rapides ou chutes, deux ÉCLUSES ou BARRAGES -11,2- .
2 – Canal d’amenée d’eau (à un moulin ou pour l’irrigation).
BUTTE (n.f.)
Relief isolé de taille variable et de forme quelconque. Voir MAMELON.
BUTTE – TÉMOIN (l.f.)
BUTTE dégagée en avant d’un plateau ou d’une CUESTA et ’’témoin’’ d’une ancienne extension de ce relief.
CANYON (n.m.) (MG)
Vallée en gorge plus particulièrement dans des plateaux à assises subhorizontales (calcaires, grès, basaltes).
CAPTURE (n.f.) (d’après MG)
1 – Processus naturel par lequel un BASSIN VERSANT finit par capter les eaux d’un bassin versant voisin.
2 – Forme crée par le phénomène caractérisé en général par un coude brutal d’un nouveau cours d’eau, avec changement de pente et par des tronçons de vallées abandonnées.
CAUSSE (n.m.)
Plateau calcaire, la plupart du temps KARSTIQUE, à roche souvent apparente servant de parcours à moutons, cultivé par taches notamment dans les DOLINES.
CAVERNE (n.f.)
Anfractuosité dans une paroi rocheuse, pouvant servir d’abri. Syn.: GROTTE.
CHANGEMENT DE PENTE (LIGNE DE) (l.f.)
Ligne remarquable d’un versant, sur laquelle la pente varie brusquement.
Ex. Rebord d’un plateau, CRÈTE MILITAIRE
CHÂTEAU D’EAU (l.m.)
Réservoir d’eau potable ne construit à une certaine hauteur du sol pour permettre une alimentation d’eau par gravité.
CHEMINÉE DE FÉE (l.f.)
Colonne de sédiments fins, coiffée d’un gros bloc de pierre. On dit aussi « demoiselle coiffée ».
CHENAL (n.m.)
– Passage resserré naturel ou artificiel, entre des terres ou des hauts-fonds, utilisé pour la navigation ;
– Drain naturel qui permet l’écoulement des eaux de marée au flux et au reflux ,
– Drain naturel servant à l’écoulement des eaux de rivière dans les lits encombrés d’alluvions. (chenaux anastomosés confluant et diffluant fréquemment)
CHENAL D’ÉCOULEMENT D’UN TORRENT (l.m.)
CHENAL creusé profondément, assurant l’évacuation des eaux recueillies dans le BASSIN DE RÉCEPTION du torrent et se terminant au sommet du CÔNE DE DÉJECTION.
CHEVRON (n.m.)
Relief MONOCLINAL dégagé par les RUZ sur les flancs d’un MONT, en forme de triangle à pointe dirigée vers l’axe du pli ANTICLINAL.
CIRQUE GLACIAIRE (l.m.) (d’après MG)
Forme en creux, en berceau où s’entassent les glaces et ou le glacier creuse, parfois surcreuse le relief.
CLUE (n.f.)
CLUSE en Haute-Provence.
CLUSE (n.f) (d’après MG)
1 – passage assez resserré entre deux reliefs ou à travers un relief;
2 – ouverture transversale dans un MONT (relief associé à un ANTICLINAL) et frayée par un cours d’eau épigénique.
COL TOPOGRAPHIQUE (l.m.)
Partie déprimée d’une ligne de crête. De part et d’autre d’un col, les COURBES DE NIVEAU affectent la forme d’hyperboles conjuguées
COMBE (n.f.) (d’après MG)
1 – dépression creusée dans un relief;
2 – dépression évidée par l’érosion à l’intérieur ou au flanc d’un MONT, lorsque les couches denses ont été attaquées et que la roche tendre a pu être affouillée.
Une combe est dominée par des CRÊTS dont les abrupts se font face.
CÔNE DE DÉJECTION (l.m.) (d’après MG)
Amas de débris apporté par un TORRENT au bas d’un VERSANT ou au débouché d’une vallée, ayant la forme :
– soit d’un demi-cône,
– soit d’un segment de cône quasi triangulaire.
CONFLUENT (n.m.) (MG)
Lieu ou deux cours d’eau se rejoignent. Ant. : DIFFLUENCE.
CORDON LITTORAL (l.m.) (d’après MG)
Forme de relief allongé résultant de l’accumulation de dépôts par des courants littoraux ou par le vent : cordon de sable, de galets, de dune. Le cordon littoral peut enfermer des étangs appelés LAGUNES.
CORNICHE (n.f.)
Forme de relief en roche dure, à profil vertical, dominant une pente plus douce. SYN. : muraille, escarpement abrupt, CRÊT.
COTE D’ÉDITION (l.f. )
COTE D’ALTITUDE -1,1- choisie par le topographe pour figurer sur l’édition d’une carte ou d’un plan topographique.
COTE D’HYDROGRAPHIE (l.f.)
COTE D’ALTITUDE -1,1- se rapportant à un détail hydrographique, tel que: CONFLUENT de deux cours d’eau, plan d’eau, etc.
COTE D’OROGRAPHIE (l.f.)
COTE D’ALTITUDE -1,1- se rapportant à un détail orographique : SOMMET, COL, CHANGEMENT DE PENTE, etc.
COTE DE SOMMET (l.f.)
COTE D’ALTITUDE -1,1- du point le plus élevé.
COUPE TOPOGRAPHIQUE (l.f.)
Section verticale d’une portion de terrain obtenue, soit directement sur le terrain, soit d’après un lever topographique ou une carte
COURBE DE NIVEAU (l.f.)
l – Lieu géométrique des points du terrain ayant même ALTITUDE -1,3-.
2 – Représentation de ce lieu géométrique sur la MINUTE -8,7-, la STÉRÉOMINUTE -12- ou la carte.
COURBE FIGURATIVE (l.f.)
Courbe évoquant le relief sans prétention topométrique.
De telles courbes sont utilisées dans les LEVÉS EXPÉDIÉS -1,1-
COURBE INTERCALAIRE (l.f.)
COURBE DE NIVEAU correspondant à une subdivision de l’ÉQUIDISTANCE, ajoutée pour représenter un élément caractéristique du terrain échappant aux courbes normales.
COURBE MAÎTRESSE (l.f.)
COURBE DE NIVEAU renforcée, pour faciliter la lecture d’une carte, d’un plan topographique. Les courbes maîtresses comprennent en général entre elles, quatre courbes normales.
Exemples :
Chiffraison multiple de 25 en équidistance 5 m.
Chiffraison multiple de 10 en équidistance 2 m.
CRÊT (n.m.) (MG)
Relief rocheux et dissymétrique, à CORNICHE accusée, correspondant au dégagement d’une couche de roche relativement assez incliné, c’est une côte ; davantage c’est une barre. Les crêts dominent les COMBES et bordent les SYNCLINAUX PERCHES. Le crêt est un relief MONOCLINAL.
CRÊTE (n.f.) (d’après MG)
Ligne sommitale d’un relief allongé. Voir LIGNE DE CRÊTE.
CRÊTE MILITAIRE (l.f.)
LIGNE DE CHANGEMENT DE PENTE d’un versant d’où l’on a des vues sur la vallée. Voir figure à LIGNE DE CHANGEMENT DE PENTE.
CRIQUE (n.f.)
Synonyme de ANSE.
CROUPE (n.f.)
Partie supérieure et arrondie d’une montagne ou d’une colline.
CUESTA (n.f.) (d’après MG)
Forme de bordure d’un plateau subhorizontal, dont la couche supérieure, plus résistante que l’inférieure, est légèrement inclinée et soutient le ’’revers’’ de la cuesta et dont le TALUS -11,2- externe est dit « front de cuesta ».
On dit aussi « côte », mais ce mot a tellement de sens qu’il est préférable d’utiliser le mot espagnol de cuesta. C’est un relief MONOCLINAL.
CUL (n.m.) (MG)
Fond. Employé dans de nombreux TOPONYMES -11,1- évoquant une forme en creux arrondi, comme dans un cul-de-sac ou un cul-de-basse-fosse, en particulier dans les têtes de vallons. Voir RECULÉE.
CULMINANT (POINT) (l.m.) (MG)
Point le plus élevé d’un ensemble quelconque, généralement d’un massif de relief, d’une région, d’un pays.
CUVETTE TOPOGRAPHIQUE (l.f.)
Dépression fermée, courante dans les régions calcaires (DOLINE), représentée au voisinage du fond de la cuvette par une série de courbes de forme elliptique emboîtées. On matérialise le point le plus bas de la cuvette, par une petite ligne de points bleus vers laquelle on dirige une flèche, de manière à faciliter la lecture de la carte et éviter la confusion avec le MAMELON TOPOGRAPHIQUE.
DEMOISELLE COIFFÉE (l.f.)
Voir CHEMINÉE DE FÉE.
DIFFLUENCE (n.f.) (MG)
Point où un cours d’eaux se divise en deux bras distincts. Ce phénomène est fréquent dans les plaines marécageuses à faible pente et à écoulement indécis. Ant. : CONFLUENT.
DOCK (n.m.)
Dans un port, bassin avec ses quais.
DOLINE (n.f.)
CUVETTE TOPOGRAPHIQUE de forme plus ou moins circulaire, creusée à la surface des terrains calcaires. Voir KARST.
ÉCARTEMENT DES COURBES DE NIVEAU (l.m.)
Distance entre deux COURBES DE NIVEAU consécutives, mesurée selon la LIGNE DE PLUS GRANDE PENTE.
À ne pas confondre avec ÉQUIDISTANCE. Pour une équidistante donnée, la pente du terrain est d’autant plus forte que l’écartement des courbes de niveau est plus faible.
ÉCLUSE (n.f.)
Ouvrage intercalé entre deux plans d’eau de niveaux différents, permettant aux bateaux de passer de l’un à l’autre, grâce à la manœuvre des portes et des vannes d’un SAS.
EFFLUENT (n.m.) (d’après MG)
1 – eaux usées dont le traitement constitue la part essentielle de la dépollution
2 – effluent naturel : écoulement d’eau hors d’un réceptacle. Cours d’eau qui sort d’une nappe lacustre ou souterraine. Syn. : émissaire
ÉGOUT (n.m.)
Canalisation à l’air libre ou en souterrain permettant l’évacuation des eaux usées.
ENDORÉIQUE (adj.)
Qualifie un écoulement des eaux superficielles aboutissant à une dépression fermée, sans exutoire vers la mer. Ant. : EXORÉIQUE.
ENSELLEMENT (n.m.) (MG)
Creux assez ample dans le profil d’une CRÊTE, d’un relief allongé, à l’image du dos de cheval (de selle).
ÉPAULEMENT (n.m.) (d’après MG)
Accident de relief assez mal défini, marquant en général un palier local dans la pente d’un VERSANT ; s’emploie surtout pour des replats a l’intérieur de vallées glaciaires.
ÉPERON (n.m.)
Forme de relief allongé et en pointe, se détachant d’un ensemble plus étendu.
1 – Éperon de confluence, entre deux rivières confluant à angle aigu ;
2 – Éperon barré dont la racine est coupée par un fossé ou un mur, isolant ainsi une BUTTE, presque une île de tous les côtés à l’abri des menaces : type de site assez commun d’habitat préhistorique ;
3 – Éperon rocheux : saillie sur un escarpement en montagne, voir sur des atolls ;
4 – Contrefort pour soutenir une muraille.
ÉQUIDISTANCE DES COURBES DE NIVEAU (l.f.)
Distance verticale séparant deux plans horizontaux consécutifs dont les sections avec le terrain ont donné les COURBES DE NIVEAU.
ESCARPEMENT (n.m.)
Pente raide d’un terrain naturel, d’un terre-plein aménagé ou de la muraille d’un rempart.
ESCARPEMENT DE FAILLE (l.m.)
Voir FAILLE
ESTRAN (n.m.)
Partie littorale située entre la LAISSE DE PLUS HAUTE MER et la LAISSE DE PLUS BASSE MER, soumise au jeu des marées. L’estran peut être rocheux, caillouteux, sableux ou vaseux.
A peu près au milieu de l’estran, passe la courbe de niveau Zéro NGF.
ÉTIER (n.m.) (MG)
Exutoire d’un étang littoral d’un MARAIS SALANT, d’un bassin.
EXORÉIQUE (adj.)
Qualifie un écoulement qui dispose d’un exutoire vers la mer. Ant. : ENDORÉIQUE.
FAILLE (n.f.)
Cassure de l’écorce terrestre le long de laquelle un terrain a été surélevé d’un côté ou abaissé de l’autre, donnant naissance en général à un ESCARPEMENT DE FAILLE.
FALAISE (n.m.)
ESCARPEMENT littoral à paroi quasi verticale.
FIGURÉ DU TERRAIN (l.m.)
Expression graphique et conventionnelle du terrain sur une carte ou un plan. Ne pas utiliser le mot « Topologie ».
Un bon figuré du terrain doit suggérer les différents types de formes du relief terrestre et leur évolution dont l’étude est du ressort de la « Géomorphologie » .
FONTAINE (n.f.)
SOURCE ou prise d’eau potable, naturelle ou artificielle, généralement aménagée : bassin, petit bâtiment, etc.
FRACTURE (n.f.)
Cassure de l’écorce terrestre avec déplacement horizontal et/ou vertical. Correspond à la notion géologique de faille.
GÉOMORPHOLOGIE (n.f.) (d’après MG)
Science ou description des formes du relief terrestre, dont l’expression graphique sur une carte ou un plan constitue le FIGURE DU TERRAIN -1,1-.
GOULET (n.m.) (d’après MG)
Entrée étroite d’une RADE -11,2- ou d’un port, qui rend difficile l’accès des navires et facilite la défense et l’établissement de fortification.
GROTTE (n.f.)
Excavation en général naturelle, creusée en terrain calcaire.
GUÉ (n.m.) (d’après MG)
Lieu ou l’on peut traverser un cours d’eau peu profond sans le secours d’un pont.
HERBU (n.m.)
Étendue de vase d’un marais littoral, couvert d’une végétation halophile.
HYDROGRAPHIE (n.f.)
1 – Partie du lever topographique relative à la représentation des eaux.
2 – Cette représentation elle-même. On distingue:
– l’hydrographie ponctuelle: point d’eau, sources
– l’hydrographie linéaire: cours d’eau, fossés…
– l’hydrographie de surface: étendues d’eau, étangs…
HYDROLOGIE (n.f.) (MG)
Ensemble des sciences et des phénomènes relevant de l’eau et de la circulation de l’eau sur le globe. On distingue :
– l’hydrologie fluviale (ou potamologie),
– l’hydrologie continentale (ou terrestre),
– l’hydrologie lacustre (ou limnologie),
– l’hydrologie souterraine (notamment KARSTIQUE),
– l’hydrologie marine (ou océanographique).
HYDRONYME (n.m.)
TOPONYMIE -1,1- servant a désigner un élément relatif à L’HYDROGRAPHIE.
HYDRONYMIE (n.f.)
Ensemble de la TOPONYMIE -1,1- se rapportant aux détails de L’HYDROGRAPHIE.
INSELBERG (n.m.) (d’après MG)
Relief résiduel à pentes assez fortes s’élevant au dessus d’un aplanissement ou d’un plateau et qui a résisté à l’érosion aréolaire (sur une surface) en pays semi-aride, soit en raison de sa situation, soit en raison de sa dureté.
INTERVALLE (n.m.)
Distance qui sépare sur une droite, les projections de deux points dont les cotes d’altitude diffèrent de l’ÉQUIDISTANCE.
ISOHYPSE (n.f.)
Synonyme de COURBE DE NIVEAU. Peu usité en topographie.
KARST (n.m.)
Forme de relief résultant de l’érosion de l’eau dans des masses de terrains calcaires. La perméabilité et la solubilité de ceux-ci engendre le développement de réseaux de cavités souterraines : galeries, grottes, cavernes, et des formes de surface telles que gouffres, avens, des dépressions fermées : DOLINES, OUVALAS, POLJES.
KARSTIQUE (adj.)
Relatif au KARST.
LAISSE (n.f.)
1 – Partie d’une PLAGE alternativement couverte et découverte par le jeu des marées.
2 – Sur le rivage maritime, ligne jalonnée de débris abandonnés par les hautes mers.
LAISSE DES PLUS BASSES MERS (l.f.)
Ligne correspondant au niveau des plus basses mers de vive-eau, limite inférieure de l’ESTRAN ; elle constitue le zéro des cartes marines.
LAISSE DES PLUS HAUTES MERS (l.f.)
Ligne correspondant au niveau des plus hautes mers de vive-eau, limite supérieure de l’ESTRAN; elle est en générale visible et marquée par une LAISSE (sens 2).
LAPIÉS (n.m.pl.) (MG)
Ciselures produites à la surface de plates-formes calcaires par l’érosion subaérienne (dissolution et ruissellement exploitant fissures et diaclases).
LIGNE BLEUE (l.f.)
LIGNE CARACTÉRISTIQUE DU TERRAIN suivant la LIGNE DE TALWEG sur laquelle on détermine les points cotés destinés a l’interpolation des COURBES DE NIVEAU à cote ronde.
Ligne ainsi nommée, parce qu’elle est représentes conventionnellement au crayon bleu par le CROQUISEUR -7,2-.
LIGNE CARACTÉRISTIQUE DU TERRAIN (l.f.)
Ligne selon laquelle les COURBES DE NIVEAU ont un changement très net de direction, pouvant aller jusqu’au rebroussement.
Les lignes caractéristiques du terrain sont essentiellement :
* les LIGNES DE CRÊTE ou les LIGNES DE FAITE
* les LIGNES DE TALWEG ;
* les LIGNES DE RUPTURE DE PENTE ;
* les LIGNES DE CHANGEMENT DE PENTE.
Traits continus : LIGNES DE FAITE ou LIGNES ROUGES avec ramification de l’amont vers l’aval ;
Traits tiretés : LIGNES DE TALWEG ou LIGNES BLEUES avec ramification de l’aval vers l’amont.
LIGNE DE CHANGEMENT DE PENTE (l.f.)
Ligne du terrain selon laquelle s’effectue un changement de pente moins brutal que dans le cas d’une LIGNE DE RUPTURE DE PENTE. LES COURBES DE NIVEAU y accusent un changement de direction sensible ; de part et d’autre de la ligne de changement de pente, l’ÉCARTEMENT DES COURBES DE NIVEAU est différent.
LIGNE DE CRÊTE (l.f.)
LIGNE DE PARTAGE DES EAUX nettement marquée, correspondant a un dièdre ouvert vers le bas, à arête relativement aiguë. On ne trouve de ligne de crête que dans les hauts massifs montagneux. Une telle ligne présentent des points hauts (SOMMETS) et des points bas (COLS). La ramification des lignes de crête s’effectue de l’amont vers l’aval. C’est une LIGNE CARACTÉRISTIQUE DU TERRAIN.
LIGNE DE FAITE (l.f.)
LIGNE DE PARTAGE DES EAUX peu marquée sur le terrain, que l’on rencontre dans les zones moyennement ou faiblement accidentées. La ramification des lignes de faite s’effectue de l’amont vers l’aval. C’est une LIGNE CARACTÉRISTIQUE DE TERRAIN.
LIGNE DE PARTAGE DES EAUX (l.f.)
Ligne séparant deux BASSINS VERSANTS contigus. De part et d’autre de cette ligne, les eaux de pluie ruissellent vers des TALWEGS différents. En région montagneuse, c’est en général une LIGNE DE CRÊTE. Elle doit séparer les eaux en chacun de ses points, ce qui exclut qu’elle franchisse un THALWEG. On dit aussi ligne de séparation des eaux.
LIGNE DE PLUS GRANDE PENTE (l.f.)
Trajectoire orthogonale aux courbes de niveau. Dans le cas d’un terrain plan et en pente, la pente de la ligne de plus grande pente caractérise la PENTE DU TERRAIN.
LIGNE DE RUPTURE DE PENTE (l.f.)
Ligne du terrain selon laquelle s’effectue un CHANGEMENT DE PENTE brutal, et selon laquelle les COURBES DE NIVEAU accusent un changement de direction très net, et de part et d’autre de laquelle l’ÉCARTEMENT DES COURBES DE NIVEAU est très différent.
LIGNE ROUGE (l.f.)
LIGNE CARACTÉRISTIQUE DU TERRAIN suivant la LIGNE DE CRÊTE ou la LIGNE DE FAÎTE, sur laquelle on détermine les points cotés destinés à l’interpolation des courbes de niveaux a cote ronde. Ligne ainsi nommée parce qu’elle est représentée conventionnellement au crayon rouge par le CROQUISEUR -7,2-.
MAMELON TOPOGRAPHIQUE (l.m.)
Colline de forme arrondie représentée au voisinage du SOMMET part une série de COURBES DE NIVEAU ayant la forme d’ellipses emboîtées.
MARAIS (n.m.) (d’après MG)
Espace plat envahi par les eaux.
MARAIS SALANTS (l.m.) (d’après MG)
Ensemble de casiers permettant la décantation des eaux de mer et la récolte du sel déposé par l’évaporation.
MARINA (n.f.) (d’après MG)
Type d’installation en bord de mer où bateaux de plaisance et automobiles peuvent aller à proximité des maisons d’habitation ou presque, grâce a une distribution judicieuse des canaux et des chaussées.
MARMITE DE GÉANT (n.f.) (MG)
Cavité creusée par un cours d’eau dans la roche en place et dans laquelle les eaux et les galets tourbillonnent en creusant, élargissant et polissant la cavité initiale, lui donnant ainsi une forme quasi circulaire.
MÉANDRES (n.m.) (d’après MG)
Sinuosité marquée d’un cours d’eau. On distingue :
– des méandres libres,
– des méandres encaissés,
– des méandres recoupés (abandon du méandre par recoupement des pédoncules).
MOLE (n.m.) (MG)
Jetée destiné à abriter un port des plus fortes marées et des plus fortes vagues.
MONOCLINAL (adj.)
Qualifie une forme de relief qui n’a qu’une pente, s’opposant ainsi aux reliefs plissés ou les couches géologiques présentent plusieurs pentes.
Exemples de reliefs monoclinaux : CRÊT, la CUESTA.
MONT ( n.m.)
1 – (MG) Relief isolé ou SOMMET dans un massif montagneux voire en pays de plateau ou même de collines ;
2 – En terminologie jurassienne, désigne un MONOCLINAL.
MORAINE (n.f.) (MG)
Bourrelet de débris en bordure ou en font de glacier, provenant des chutes de blocs sur la glace et au travail d’arrachage exercé par la glace et les eaux sous-glaciaires. On distingue entre moraines latérales, frontales, de fond, de surface. Laissées sur place à la fonte des glaces, les moraines constituent des entassements qui contribuent aux difficultés d’organisation de l’écoulement et, par exemple, retiennent des lacs et des étangs. Voir VALLUM.
MORAINIQUE (adj.)
Relatif aux MORAINES.
MORNE (n.m.)
(mot antillais) Relief résiduel, en général de forme arrondie.
MOUILLÈRE (n.f.) (MG)
Lieu humide, bas-fond, marécage de petites dimensions.
MUSOIR (n.m.) (MG)
Promontoire érodé par la mer, notamment en débouché d’estuaire.
NECK (n.m.) (MG)
Pointement de lave, culot d ancienne cheminée volcanique, dégage par l’érosion, donnant des formes en AIGUILLE.
NÉVÉ (n.m.) (MG)
Plaque ou masse de neige qui persiste longtemps, sans toutefois acquérir la structure de la glace.
OMBILIC (n.m.)
Partie évasée d’ancienne vallée glaciaire à fond plat, située entre deux VERROUS.
OMBRÉE (n.f.) (MG)
Côté versant à l’ombre, c’est-à-dire en exposition Nord (dans l’hémisphère Nord). S’emploie particulièrement dans les Pyrénées. Syn.: UBAC.
ORGUES (n.f.pl.) (MG)
Relief en prismes réguliers, généralement des colonnes de section hexagonale, formé par le dégagement d’épanchements volcaniques auxquels le refroidissement de la lave a donné cette structure qui évoque des orgues.
OROGRAPHIE (n.f.)
Expression topographique du relief du terrain.
OROGRAPHIQUE (adj.)
Qui a trait a l’orographie : par exemple, détail orographique tel que S0MMET, COL TOPOGRAPHIQUE, CHANGEMENT DE PENTE.
ORONYME (n.m.) (MG)
TOPONYME -11,1- attaché à un relief.
ORONYMIE (n.f.)
Ensemble de la TOPONYMIE -11,1- se rapportant à des reliefs.
PÉDIMENT (n.m.)
(mot anglais) Glacis de roche dure, au pied d’un relief.
PENDAGE (n.m.)
En géologie pente d’une couche géologique, d’une STRATE, d’un filon.
PENTE D’UN PLAN (l.f.)
Pente de la LIGNE DE PLUS GRANDE PENTE d’un plan.
PITON (n.m.)
SOMMET aigu, POINTE de roche isolée, en saillie.
PLAGE (n.f.) (MG)
Accumulation de sédiments (sable, graviers et galets) en bord de mer, plus ou moins remaniée par les hautes mers et correspondant à l’ESTRAN. S’emploie également pour les bords de lac et même de rivière. La propriété en est généralement publique.
PLANÈZE (n.f.) (MG)
Plateau de lave découpé en triangles par des cours d’eau divergeant d’un cône volcanique de grande dimension.
POINT (n.m.) (d’après MG)
Unité élémentaire du topographe ; en nivellement : point coté, point culminant ; en hydrographie : point d’eau.
POINTE (n.f.) (d’après MG)
1 – En zone littorale : élément saillant d’un littoral, en rocher ou en bout de flèche sableuse ;
2 – En montagne : SOMMET très aigu.
POLJE (n.m.) (MG)
(mot serbo-croate) Dépression fermée de plus ou moins grande taille (quelques kilomètres à quelques dizaines) en pays KARSTIQUE; l’origine en est souvent tectonique, par fortes pluies, la partie déprimée soit inondée.
PONOR (n.m.) (d’après MG)
(mot serbo-croate) Gouffre recevant en général les eaux d’un POLJE.
PONT – AQUEDUC (l.m.)
Voir AQUEDUC
PROFIL (n.m.)
COUPE TOPOGRAPHIQUE d’un terrain :
– Profil d’un VERSANT : sa plus grande pente, vue de côté. Voir VERSANT ;
– Profil en travers d’une vallée, constitué par profils de ses versants et du fond plus ou moins plat, évasé, resserré, en gorge ;
– Profil en long d’une vallée : courbe dressée en général avec un surhaussement des différences d’altitudes, indiquant les variations de pente du TALWEG ;
– Profil en travers d’un relief, constitué par le profil de ses versants et de son SOMMET ;
-Profil en long d’un relief allongé : courbe dressée en général avec un surhaussement des différences d’altitude, indiquant les variations de pente le long de la LIGNE DE CRÊTE, mettant en évidence les SOMMETS et les COLS TOPOGRAPHIQUES.
PUY (n.m.)
1 – SOMMET volcanique dans le Massif Central ;
2 – hauteur sommet de matériaux quelconque.
A de nombreuses variations :
– en pays occitan : puech, pech, puch, peuch, puei, peu, piech, pioch, pié, pi, pey, pé ; – en pays catalan : puig.
RAVIN (n.m.) (MG)
1 – Vallée étroite, courte, a VERSANTS raides ;
2 – Entaille profonde sur les VERSANTS d’une vallée.
RAVINE (n.f.)
– Amorce d’un RAVINEMENT
– Petit RAVIN.
RAVINEMENT (n.m.) (d’après MG)
1 – Action de raviner, affouillement du sol par les ruissellements de fortes pluies ;
2 – Paysage de RAVINS. Voir BAD LANDS.
RÉCIF (n.m.) (MG)
Rocher isolé ou ensemble de rochers émerges ou faiblement immergés, dangereux pour la navigation. S’emploie surtout pour les récifs coralliens, construits par les madrépores. Récifs frangeants quand ils jouxtent le continent ou l’île ; récifs barrières quand ils émergent plus au large.
RECULÉE (n.f.)
Vallée échancrant le rebord d’un plateau calcaire (Jura, Languedoc) et se terminant brutalement à l’amont par un CUL, ou naît souvent une SOURCE.
RÉSURGENCE (n.f.) (d’après MG)
Apparition des eaux en surface au terme d’une circulation entièrement souterraine :
– soit dans le KARST ; on dit alors aussi SOURCE VAUCLUSIENNE ;
– soit dans une nappe alluviale.
RIA (n.f.)
Partie inférieure d’une vallée ou d’un système de vallées profondément envahies par la mer.
RIMAYE (n.f.) (MG)
Espace béant entre glacier et paroi
ROSE DES PENTES (l.f.)
Abaque permettant de déterminer la pente d’un plan (PENDAGE d’une couche géologique par exemple), connaissant la direction de l’horizontale du plan, la direction et la pente d’une droite du plan (affleurement de couche géologique par exemple).
RU (n.m.)
Petit ruisseau, désigné par rupt en Lorraine.
RUISSELLEMENT (n.m.) (MG)
– Écoulement en filets d’eau, en ruisselets ;
– Écoulement non permanent, consécutif à des fortes pluies. Peut être concentré (sur un relief accidenté, ou en début ou en fin d’orage) et creuser des RAVINES.
RUZ (n.m.)
(terme jurassien) BASSIN DE RÉCEPTION torrentiel entaillé sur les flancs d’un MONT par l’axe de L’ANTICLINAL.
Le relief dégagé entre deux ruz est un CHEVRON. Voir figure à Chevron.
SAS (n.m.) (d’après MG)
Espace de communication entre deux BIEFS d’un canal, compris entre les deux portes d’une ÉCLUSE, permettant de recevoir les bateaux et de les faire passer d’un niveau à l’autre.
SCHORRE (n.m.)
Terme néerlandais utilisé pour désigner un HERBU.
SERRE (n.f.) (d’après MG)
– Échine, relief vigoureux et allongé;
– Interfluve à fortes pentes en pays occitan.
SLIKKE (n.f.)
Terme néerlandais désignant une VASIÈRE sans végétation.
SOMMET (n.m.) (MG)
Point le plus élevé, mais assez facilement identifiable sur le terrain par des pentes suffisamment fortes ; un plateau n’a pas de sommet, mais seulement un POINT culminant.
SOTCH (n.m.) (MG)
Dépression fermée sur un plateau KARSTIQUE. Syn.: DOLINE, parfois OUVALA.
SOULANE (n.m.) (d’après MG)
Versant au soleil, exposé plus ou moins au Sud. Terme utilisé principalement dans le sud-ouest et les Pyrénées. Syn.: ADRET . Ant. : OMBRÉE et UBA.
SOURCE (n.f.) (d’après MG)
Jaillissement d’eau à la surface du sol, en général permanent et non aménagé. S’oppose ainsi à la FONTAINE qui est aménagée.
SOURCE VAUCLUSIENNE (l.f.) (d’après MG)
Source généralement à gros débit, issue d’une rivière souterraine en pays KARSTlQUE. Syn.: RÉSURGENCE.
STRATE (n.f.)
Couche de terrain sédimentaire se différenciant des dépôts inférieur et supérieur, visible à la surface du sol par son affleurement plus ou moins rectiligne.
SYNCLINAL (n.m.)
(terme géologique) Pli creux, concave vers le ciel. La forme topographique qui en dérive est le VAL (2).
SYNCLINAL PERCHÉ (l.m.)
Terme ultime du démantèlement d’un relief plissé par l’érosion qui a déblaye les ANTICLINAUX adjacents ; les abrupts des CRÊTS se tournent le dos.
TAFFONI (n.m.) (MG)
En Corse, cavité creusée dans certaines roches, notamment le granite, par une combinaison de système d’érosion (décomposition chimique, dissolution, gel et dégel, vent).
TALWEG (n.m.)
1 – Synonyme de vallée;
2 – Ligne de talweg ; ligne joignant les points les plus bas d’une vallée, et la plupart du temps, ligne de cheminement des eaux.
La ramification des lignes de talweg se fait de l’aval vers l’amont. Voir figure à LIGNE CARACTÉRISTIQUE DU TERRAIN.
TERRA ROSA (l.f.)
Terre rouge provenant en général de la décalcification d’un sol calcaire en pays KARSTIQUE: on la trouve plus particulièrement au fond des DOLINES.
TERRASSE ALLUVIALE (l.f.) (d’après MG)
Forme de relief plane entre deux talus, l’un supérieur, l’autre inférieur, façonnée naturellement dans les vallées à fond plat suffisamment large, lors de phases de creusement, parfois de remblaiement de la vallée.
TERREFORT (n.m.) (MG)
Sol argileux, collant, éventuellement fertile, mais dur à travailler ; le mot peut être étendu à un nom de terroir, voire de pays.
TOMBOLO (n.m.) (MG)
– Cordon de sable reliant une île à la terre ferme ou à une grande île ou encore entre deux îles.
– Ensemble formé par une ancienne île et le cordon. Certains tombolos sont dit doubles, voire triples selon le nombre de cordons de liaison.
TORRENT (n.m.) (d’après MG)
Cours d’eau à forte pente et grande vélocité, au débit généralement très irrégulier, alimenté surtout par des orages et la fonte des neiges ; certains torrents sont pérennes, d’autres intermittents. On y distingue :
– un BASSIN DE RÉCEPTION,
– un CHENAL D’ÉCOULEMENT,
– un CÔNE DE DÉJECTION.
UBAC (n.m.) (MG)
VERSANT montagnard exposé au Nord ou à forte composante Nord (dans l’hémisphère Nord), restant à l’ombre une assez grande partie de la journée. Terme alpin. Synonyme de OMBRÉE, utilisé dans les Pyrénées.
Ant. : ADRET, SOULANE.
VAL (n.m.)
1 – Dépression allongée dans un relief;
2 – Creux correspondant à un pli SYNCLINAL, opposé du MONT.
VALLEUSE (n.f.) (MG)
Vallée dont la partie inférieure a été supprimée par l’érosion marine sur une côte à FALAISE en roche tendre et en recul rapide, qui de ce fait se trouve » perchée » et dont les écoulements se raccordent à la PLAGE par une cascade ou des suintements.
VALLUM (n.m.)
– Relief en forme d’arc ;
– Vallon MORAINIQUE, arc MORAINIQUE construit par le dépôt de la MORAINE frontale d’une langue glaciaire.
VAUCLUSIEN, Vauclusienne (adj.)
Voir SOURCE VAUCLUSIENNE.
VERROU (n.m.)
Barre rocheuse plus ou moins sciée par une rivière qui sépare les OMBILICS de surcreusement glaciaire.
VERSANT (n.m.)
Zone inclinée séparant une CROUPE d’un TALWEG.
Différents types de versants :
1) Pente uniforme
2) Profil convexe
3) Profil concave
4) Profil concavoconvexe.