ACCRUE (n.f.)
Zone gagnée par une foret ou un bois par l’extension de leurs racines sur le terrain voisin.
ALPAGE (n.m.)
Pâturage d’altitude fréquenté par les troupeaux en été (utilisé dans les Alpes et le Jura)
AMER (n.m.)
REPÈRE sur une côte permettant la navigation :
– à vue (phare, clocher, signal, rocher, etc.)
– à l’aide d’un radar,
– éventuellement à l’aide d’autre appareillage.
ARBRE EN BOULE (l.m.)
Par opposition à L’ARBRE EN FUSEAU, il est caractéristique des zones tempérées et il joue pour le topographe ou le militaire un rôle analogue à celui de AMER pour le marin.
ARBRE EN FUSEAU (l.m.)
Arbre à feuillage allongé tel que cyprès, if, peuplier.
ASSOLEMENT (n.m.) (MG)
Distribution spatiale des cultures sur plusieurs SOLES ou partie de FINAGE d’exploitation de village.
BARRAGE (n.m.) (d’après MG)
1 – Obstruction naturelle d’une vallée, d’origine catastrophique,
2 – Ouvrage d’art servant soit à détourner l’eau vers d’autres écoulements, soit à la stocker en vue de l’irrigation ou de la production d’électricité.
BASTIDE (n.f .) (d’après MG)
1 – Maison ou ferme dans le midi, en général de grandes dimensions,
2 – Ville nouvelle, créée en général aux 12ème et 13ème siècles à plan en DAMIER.
BOCAGE (n.m.) (d’après MG)
Espace très cloisonné par des haies, qui caractérise de nombreuses régions de l’Ouest de la France. Ant. : OPENFIELD.
CALVAIRE (n.m.)
Ensemble en général assez monumental représentant une scène de la passion et notamment la crucifixion.
CAPTAGE (n.m )
Prise d’eau dans une rivière, une nappe phréatique, en vue de l’alimentation en eau d’une agglomération, d’une usine.
CARRIÈRE (n.f.)
Lieu d’exploitation de roches à ciel ouvert, à opposer à la MINE ou l’exploitation est le plus souvent souterraine.
Les produits d’exploitation d’une carrière sont utilisés pour la construction et les travaux publics (sable, gravier, pierre de taille, etc.).
CERNURE (n.f.)
Double rangée de points encadrant un signe conventionnel particulier, portés le long du périmètre d’une surface et à l’intérieur de celle-ci pour en indiquer la nature.
Ex. : Cernure de bois
CHEMIN D’EXPLOITATION (l.m.)
Chemin accessible aux véhicules tout – terrain et aux véhicules adaptés aux besoins de l’exploitation agricole ou forestière. Des traces de roues n’impliquent pas l’existence d’un chemin d’exploitation.
CONFINS (n.m.pl.) (d’après MG)
Portion d’espace située aux limites d’une zone en général habitée : ville, village.
CORNICHE (ROUTE EN) (l.f.)
Route située sur une crête ou au bord d’un plateau.
CORON (n.m.)
Groupe de maison de mineurs, en général identiques et alignées.
CRASSIER (n.m.)
Synonyme de TERRIL
CROIX (n.f.)
En bois ou en métal, dressées à même le sol ou sur un socle en pierre ou en béton, fixées contre un mur, des croix jalonnent les chemins des alentours des villages. Constituant des point: de repère utiles, elles doivent être levées sur tout plan ou carte topographique.
CULTURE (n.f.)
En topographie, désigne :
1 – l’espèce végétale d’ une parcelle cultive,
2 – le terrain cultive lui-même.
DAMIER (n.m.) (MG)
Métaphore pour évoquer une organisation régulière de l’espace, à quadrillage orthogonal, dont les cases sont des carrés ou des rectangles égaux. Voir BASTIDE.
DÉBLAI (n.m.)
Excavation, en général a ciel ouvert, pratiquée pour la construction de routes, de chemins de fer, de canaux, représentée topographiquement par deux TALUS dont les barbules convergent vers l’axe de l’excavation. Chemin en déblai.
DÉFILÉ (n.m.) (d’après MG)
Passage étroit entre deux versants, assez long contrairement à un ÉTROIT.
DRAILLE (n.f.) (d’après MG)
Chemin assez large, plus ou moins entretenu pour le déplacement saisonnier de troupeaux de bétail transhumant.
ÉCART (n.m.) (d’après MG)
Constructions à l’écart du village. Selon l’INSEE, est écart tout bâtiment qui n’est pas au chef-lieu de la commune.
ESSART (n m.) (d’après MG)
Étendue de terrain défrichée. Mot fréquent dans la toponymie des régions boisées.
ESTIVE (n.f.) (d’après MG)
Dans les Pyrénées, endroit où l’on passe l’été. Synonyme pyrénéen d’ALPAGE.
ÉTROIT (n.m.) (d’après MG)
Passage resserré, en général court, par opposition au DÉFILÉ qui est long.
FINAGE (n.m.) (d’après MG)
Espace de terrain plus ou moins exploité par une communauté ou une entreprise agricole, englobant en général bois, pacages, cultures. Territoire d’une commune.
FRANGE (n.f.) (d’après MG)
Bordure d’un espace. Franges urbaines : synonyme de banlieue.
FUTAIE (n.f.) (d’après MG)
Bois ou forêt à arbres hauts et à fûts droits et dont le sous-bois est entretenu.
GARRIGUE (n.f.)
Formation végétale méditerranéenne de chênes verts, buissons et autres plantes adaptées aux sols calcaires.
GÂTINE (n.f.) (d’après MG)
Terre pauvre, généralement sur sol siliceux.
HABITAT (n.m.) (d’après MG)
Ensemble et arrangement des habitations dans un espace donné. Il peut inclure des annexes consacrées aux animaux, aux stocks, ainsi que des ateliers et autres constructions à usage professionnel.
L’habitat urbain correspond a l’ensemble de la ville, l’habitat rural à tout ce qui est édifié à la campagne.
HALLIER (n.m.)
Groupe de buissons denses.
HAMEAU (n.m.) (d’après MG)
Petit groupe d’habitations ayant le statut d’ÉCART.
JACHÈRE (n.f.) (d’après MG)
Terre au repos pendant une certaine durée (un an ou deux) dans un système de rotation des cultures.
LAIE FORESTIÈRE (n.f.)
Percée en ligne droite en général non empierrée, pratiquée à travers bois.
LANDE (n.f.) (d’après MG)
Formation végétale de genêts, fougères, bruyères se développant en climat atlantique.
LAYON (n.m.)
Petite LAIE FORESTIÈRE.
LEVÉE (n.f.) (d’après MG)
1 – Digue de protection construite pour protéger une zone contre les inondations;
2 – Bourrelet naturel édifié par les crues sur les berges des cours d’eau ou par les tempêtes sur les PLAGES -11,3-.
3 – Dans certaines régions, des levées de terre et/ou de pierre servent de clôtures.
LISIÈRE (n.f.) (d’après MG)
Bordure, bande. S’emploie surtout pour les forêts (synonyme: ORÉE) et pour les champs.
MAIL (n.m.) (d’après MG)
Promenade publique en ville, en général ombragée.
MAQUIS (n.m.) (d’après MG)
Taillis inextricable en pays méditerranéen.
MARGE (n.f.) (d’après MG)
1 – Bordure, limite dotée de quelque épaisseur et considérée comme en position de subordination.
2 – Bordure non constructible autour d’un immeuble.
MARQUETERIE (n.f.) (d’après MG)
Juxtaposition complexe de parcelles ou de formes d’utilisation du sol, de couleurs variées. Synonyme : MOSAÏQUE.
MAS (n m.) (d’après MG)
Ferme ou grosse maison dans le Midi.
MÉTAIRIE (n.f.) (d’après MG)
Exploitation agricole en métayage.
MINE (n.f.) (d’après MG)
Exploitation d’un gisement de minerai, généralement sous terre.
MOSAÏQUE (n.f.) (d’après MG)
Assemblage d’éléments divers, sans structure apparente. S’emploie en topographie pour évoquer l’extrême hétérogénéité d’éléments juxtaposes, composant un paysage. Équivalent de MARQUETERIE.
MUR DE SOUTÈNEMENT (l.m.)
Mur soutenant des terres. La base du mur et sa partie sommitale sont à une certaine différence d’altitude.
NOUE (n.f.) (d’après MG)
Fond humide, terre ou pâture grasse. Fréquent dans les TOPONYMES -11,1-
ODONYME (n.m.) (CFC)
TOPONYME -11,1- désignant une voie de communication.
OPENFIELD (n.m.)
Système d’organisation de l’activité agricole caractérisé par des paysages découverts, àvillages groupés. Ant. : BOCAGE.
ORÉE (n.f.) (d’après MG)
Lisière, limite par exemple d’un bois ou d’une forêt.
PARC (n.f.) (d’après MG)
1 – Terrain boisé et clos avec des arbres fruitiers ou d’ornement autour d’un château, d’une maison de maître. Dans une ville, ouvert au public, il sert de promenade.
2 – Espace naturel délimité et préservé, généralement non clos : parc national, parc naturel régional.
PARVIS (n.m.) (d’après MG)
Dégagement devant une église, une cathédrale , le mot est étendu à tout espace dégagé devant un monument : le parvis de l’Arche de la Défense.
PASSAGE À NIVEAU (l.m.)
Croisement au même niveau d’une route ou d’un chemin avec une voie ferrée.
PASSAGE INFÉRIEUR (l.m.)
Passage d’une voie de communication au-dessous d’une voie ferrée.
PASSAGE SUPÉRIEUR (l.m.)
Passage d’une voie de communication au-dessus d’une voie ferrée.
PÉPINIÈRE (n.f.)
Terrain où l’on élève des arbres fruitiers, d’ornement ou autres (peupliers) destinés à être replantés.
PHARE (n.m.) (d’après MG)
Tour en bord de mer avec lanterne, émettant des éclats pour guider les navires.
PISTE (n.f.)
Chemin non construit, aux bords mal définis.
PLANTATION (n.f.)
Terrain peuplé de végétaux plantes : plantation de peupliers, de tabac, …
POINT DE VUE (n.f.) (d’après MG)
Endroit d’où l’on a une vue étendue sur l’horizon ou sur une large fraction de l’horizon.
POLDER (n.m.) (d’après MG)
Étendue de terres gagnés sur la mer, par endiguement et drainage.
PYLÔNE (n.m.)
Structure verticale servant de support :
– à une construction (tablier d’un pont)
– aux fils conducteurs d’une ligne électrique aérienne. Le pylône peut être métallique ou en béton .
QUAI (n.m.)
l – Ouvrage en maçonnerie édifié le long d’un cours d’eau ou de la mer. Il peut être aménagé avec une plate-forme pour l’accostage ou le déchargement des bateaux.
2 – Dans les gares, trottoir s’étendant le long des voies.
RADE (n.f.) (MG)
Bassin naturel permettant d’abriter des navires et plus ou moins aménagé.
REMBLAI (n.m.)
Levée de terre ou de pierre construite généralement pour rehausser localement une route, un chemin, une voie ferrée, représentée topographiquement par deux TALUS dont les barbules divergent de l’axe de la voie.
RÉSERVOIR (n.m.) (d’après MG)
Volume qui permet d’emmagasiner un liquide ou un gaz. Un lac ou un étang sont des réservoirs naturels.
RIDEAU (n.m.)
Talus parallèle aux courbes de niveau qui interrompt les pentes cultivées et les découpe en replats successifs.
SAGNE (n.f.) (MG)
Dépression marécageuse, TOURBIÈRE dans le Massif Central et le Jura notamment.
SALINE (n.f.) (d’après MG)
Lieu d’exploitation du sel. Il peut s’agir de MINES, de CARRIÈRES ou de MARAIS SALANTS. -11,3-.
SALTUS (n.m.) (MG)
Nom latin devenu savant : partie pâture de l’espace agricole traditionnel, distincte des champs (ager) et des bois (silva).
SEMIS (n.m.) (d’après MG)
Forme spatiale née de la distribution plus ou moins régulière de points sur une surface :
– semis d’arbres,
– semis d’habitations,
– semis de villages,
– semis urbain.
SOLE (n.f.) (d’après MG)
Étendue occupée par l’ensemble des parcelles portant momentanément une même culture, dans un système d’ASSOLEMENT.
STATION (n.f.) (d’après MG)
Lieu où l’on s’arrête provisoirement ; sur un itinéraire, station de chemin de fer, d’autobus, de métro. Stations ou sous-stations électriques, station-service, stations d’un chemin de croix.
STEPPE (n.f.) (MG)
Forêt de chênes-lièges assez caractéristique du climat méditerranéen et des sols siliceux réunis.
SUBERAIE (n.f.) (MG)
Forêt de chênes-lièges assez caractéristique du climat méditerranéen et des sols siliceux réunis.
TABLE D’ORIENTATION (l.f.) (d’après MG)
Table où est figurée la ligne d’horizon ou du paysage sur 180° ou 360°, située en un point élevé et permettant de se repérer et d’identifier les éléments notable de l’horizon ; comporte parfois des indications sur les distances et l’azimut correspondant à des lieux invisibles et très éloignes.
TAILLIS (n.m.) (MG)
Bois ou partie d’une forêt dont les arbres sont taillés plus ou moins régulièrement, régénérés par la souche et donc de petite taille.
Taillis sous futaie : taillis dans lequel on laisse pousser de grands arbres à partir de semences.
TALUS (n.m.)
Portion de terrain généralement en forte pente :
– créée par des travaux de terrassement (DÉBLAI ou REMBLAI)
– résultant de l’équilibre naturel des terres (talus d’éboulis),
– résultant du façonnement de TERRASSES ALLUVIALES -11,3-
TERRASSE (n.f.) (d’après MG)
Forme de relief plane entre deux TALUS, aménagée pour briser les pentes et disposer de champs plats ou relativement peu inclinés.
TERRIL (n.m.) (MG)
Tas de déblais, rejetés à proximité des MINES après la séparation du minerai et des terres stériles ; on dit aussi crassier.
TERTRE (n.m.) (MG)
Élévation de terrain artificielle pour l’assiette d’une habitation, la défense, un effet pittoresque ou comme ancienne tombe. Voir TUMULUS.
TOURBIÈRE ( n.f.) (MG)
Lieu ou se forme la tourbe ; marécage à terre spongieuse, noire.
TROGLODYTE (HABITAT) (l.m.)
Habitat en général d’origine préhistorique aménagé :
– dans des grottes,
– sous forme d’abri sous roche.
TUMULUS (n.m.)
Tas de terre ou de pierres recouvrant :
– soit des sépultures,
– soit des ruines. Voir TERTRE.
V.R.D. (abréviation de Voirie, réseaux divers) (l.f.) (d’après MG)
Ensemble des réseaux de circulation dont les collectivités territoriales assument la création et l’entretien, avec ou sans les LOTISSEMENTS -6,2- : comprend les VOIES de circulation primaires, l’adduction d’eau, de gaz, d’électricité, les évacuations.
VAINE PÂTURE (l.f.) (d’après MG)
Droit de PACAGE accordé sur les terres récoltées, notamment dans l’ASSOLEMENT triennal ancien ;
– il permettait de petits élevages, l’entretien de populations sans terre,
– actuellement, il permet la mise en commun de troupeaux.
VASIÈRE (n.f.) (MG)
Étendue de vase, surtout dans les marais littoraux. Voir HERBU, SCHORRE, SLIKKE -11,3-
VIABILITÉ (n.f.)
1 – (MG) état d’une VOIE de communication qui est praticable donc viable (un des deux sens de ce mot) vient de la via et non de la vie. Viabilisé : traite de telle façon que l’on peut y circuler avec un véhicule commun (automobile ordinaire) ;
2 – degrés de viabilité : plusieurs paramètres interviennent en topographie pour classer routes et chemins en différentes catégories, comportant chacune un SIGNE CONVENTIONNEL -11,1- bien déterminé ; ces paramètres sont : la largeur, le revêtement, l’entretien (chemin entretenu, chemin irrégulièrement entretenu).
VIADUC (n.m.) (MG)
Ouvrage d’art permettant à une voie de circulation de franchir une ample ou profonde dépression.
VOIE (n.f.) (d’après MG)
Ce par quoi l’on va. Espace et instrument de la circulation, tant dans ses formes concrètes qu’au sens abstrait : Voies navigables, terrestres, routières, ferrées, carrossables, cyclables, piétonnes, aériennes, maritimes, les voies privées, les voies publiques et morne certaines voies sacrées comme itinéraires religieux ou militaires.
VOIRIE (n.f.) (MG)
Ensemble des VOIES. Terme employé en aménagement urbain et rural dans la perspective de la création, de l’entretien, de la gestion, du financement des voies de circulation et des réseaux qui les suivent : voir V.R.D.